Départ de l’enfant de la maison : vivre cette transition en tant que parent | Astuces Parents
Redéfinir sa place de parent, cultiver le lien à distance, se recentrer sur soi
Le départ pour les études, le travail, ou un logement indépendant provoque souvent chez les parents un « syndrome du nid vide » : sentiment de vide émotionnel, nostalgie des routines partagées, remise en question de leur rôle familier. Même lorsque le départ est prévu, la réalité peut surprendre : il faut réadapter le rythme, les occupations du foyer, et parfois affronter une solitude ou une inquiétude pour l’enfant (est-il bien entouré, autonome, responsable des aspects pratiques ?).
Les enjeux émotionnels : du vide au renouveau
Le départ de son enfant, qu’il s’agisse d’un déménagement pour les études, d’un premier emploi ou d’un voyage à l’étranger, suscite souvent un mélange d’émotions : fierté, tristesse, vide affectif, voire remise en question de l’identité parentale. C’est une période de deuil symbolique, où l’on doit dire au revoir à un quotidien fait de responsabilités et de rituels.
Exemple : Une mère témoigne avoir ressenti un « vertige émotionnel » après le départ de son fils pour la fac. Ce n’est qu’après avoir repris des activités qu’elle avait mises de côté depuis 20 ans (chant, marche nordique) qu’elle a retrouvé un équilibre.
Ressources :
- Ligue des familles – Dossiers sur la parentalité évolutive
- Parents.fr – Témoignages et articles sur la vie après le départ des enfants
- Livre : Parents, osez vivre pour vous – Valérie Colin-Simard (Albin Michel)
Questions clés à se poser : Qu’est-ce que le départ de mon enfant vient réveiller en moi ? Une peur ? Un sentiment d’inutilité ?
Solutions pratiques pour maintenir le lien et s’épanouir
Plutôt que de couper les ponts ou de surcontrôler, cette période peut devenir l’opportunité d’installer un nouveau type de relation fondé sur la confiance et l’autonomie. Maintenir un contact régulier, sans être intrusif, peut se faire à travers des appels programmés, des messages vocaux ou même des “rituels à distance” (partage de playlist, petit-déjeuner le dimanche en visio…). En parallèle, c’est aussi le moment idéal pour se réinventer en tant qu’individu : redémarrer un projet, suivre une formation, organiser des week-ends à deux, reprendre soin de soi.
Exemples d’applications utiles :
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Famileo – Créer un journal familial imprimé à envoyer chaque mois
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Petit Potin – Tenir un carnet de projets et d’objectifs post-parentalité
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Google Meet ou Jitsi – Pour instaurer un appel régulier hebdomadaire
Questions clés à se poser : Quelle relation ai-je envie de construire avec lui/elle maintenant qu’il/elle est autonome ?
L’apport de l’hypnose : retrouver un ancrage personnel
L’hypnose peut être un formidable allié pour accompagner cette transition. Elle permet de transformer le sentiment de vide ou de perte en un espace de liberté intérieure. Les séances peuvent travailler la valorisation du rôle parental accompli, l’apaisement émotionnel, ou encore la projection dans un futur épanouissant.
Exemples de protocoles :
- Visualisation guidée d’un nouveau projet de vie après le départ d’un enfant
- Ancrage de gratitude pour les années de parentalité vécues
- Séances pour recréer un lien subtil avec son enfant à distance, sans intrusion
- Petit BamBou – Programme “Transitions de vie”
- L’Arche Hypnose – Formation en auto-hypnose émotionnelle
- Script gratuit à lire chez soi : “Mieux vivre le départ des enfants »
Questions clés à se poser : De quoi ai-je besoin pour m’épanouir dans cette nouvelle étape de ma vie ?
